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  • Photo du rédacteurVal

Tahiti Moorea, quinze minutes en l'air !




Quinze minutes chrono ! c'est le temps qu'il faut pour aller de Tahiti à Moorea en avion avec Air Tahiti. Nous avons à peine le temps de voir ces beaux paysages, que nous sommes déjà posés sur le Tarmac.

Le voyage est vite passé pour aller de Tahiti à Moorea. Le temps d'attente pour l'embarquement même s'il est assez court, est plus long que le trajet lui-même. Après avoir déposé ses bagages au comptoir, (23 kg en soute et 5 en cabine... ce n'est pas lourd), on se dirige vers l'avion stationné sur la piste, pas loin des gros porteurs. Les ATR 72 ou 42 (c'est selon la destination), sont tous plus beaux les uns que les autres. Chacun sa livrée, chacun son nom. C'est déjà une belle invitation au voyage. Nous sommes fascinés par cette ambiance, par ce bruit de moteurs qui tournent au ralentis, par cette vue de Moorea que nous apercevons au loin.

Nous empruntons l'escalier étroit jusqu'à la cabine ou nous sommes accueillis par une hôtesse souriante à la tenue locale. Pas de place définie, on choisit son côté, son siège et son hublot. Il suffit d'être dans les premiers pour avoir le choix. Opération délicate si l'on ne veut pas passer pour un gougeat... Mais qu'à cela ne tienne, l'enjeux est trop important. La vue est prometteuse. Il faut espérer que le hublot ne sera pas trop sale et éviter de se placer sur un moteur. Le meilleur côté sur ce vol sera à gauche de l'appareil.

Puis, c'est le départ. L'ambiance est joyeuse. Les passagers sont en tongs et en paréos. La traversée n'est qu'une formalité. On se croirait dans un bus, sauf qu'il a des ailes.

L'avion s'avance sur la piste puis....Décollage, traversée, atterrissage ! 5,30 minutes en l'air..

Au passage, nous avons une vue sur l'île de Tahiti dont nous découvrons tout à coup le paysage accidenté et marqué par les éruptions volcaniques, nous passons la marina pour nous élancer au-dessus de l'océan Pacifique où l'on aperçoit les ferries qui font les traversées quotidiennes. Puis c'est le passage au-dessus des pilotis du Sofitel, la plage de Temaé, puis une vue sur le golf qui s'élance sur les collines. Enfin, nous nous posons. Ca n'aura pas duré longtemps..

Une fois stationné, l'avion laisse s'échapper sa floppée de voyageurs qui récupèrent leurs bagages dans la gaîté.

Voilà, c'est fait et vite fait. Il n'y a plus qu'à récupérer le pick-up et partir pour des semaines d'aventure.

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