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Une journée à Moorea

  • Photo du rédacteur: Val
    Val
  • 27 août 2019
  • 2 min de lecture

Nous n'avons pas perdu de temps pour notre premier jour sur l'île ! Couchés à 20 heures, levés à 6, c'est le rythme tahitien. L'école démarre à 7 heures le matin et à 20 Heures du soir, c'est comme la fin de soirée pour nous. Nous avons donc profité de cette belle journée en commençant par une visite des champs d'ananas. Nous avons opté pour la visite guidée plutôt que la location de voiture. Rien ne vaut une visite avec un guide local ! Tout d'abord on fait marcher les commerces locaux et surtout, on apprend beaucoup de choses ! Nous sommes donc partis en 4X4 pour les champs d'ananas. Nous n'aurions pas pu accéder seuls à ces endroits si surprenants. Nous avons pu voir les deux magnifiques baies de Cook et d'Opunohu, d'en bas, d'en haut avec encore ce bleu à l'infini. Nous avons appris qu'un pied d'ananas était capable de produire normalement pendant environ 8 ans. L'ananas "Victoria" n'est pas originaire de Moorea mais a été introduit à partir du Brésil, comme 60% des produits sur Tahiti. Tahiti n'exporte pas ses ananas, ce qui reviendrait trop cher, aussi la production dépasse les besoins locaux. C'est pourquoi, en 1982, la société Rotui (du nom du mont Rotui) a été créée pour transformer les fruits en jus et produits dérivés. Nous sommes allés dans cette fabrique et avons goûté au champagne d'ananas, un brut très parfumé mais pas sucré du tout. Un vrai délice. Nous nous sommes rendus dans un jardin botanique ou nous avons appris que la vanille est une famille d'orchidée importée du Mexique. La vanille doit être pollinisée par une mouche endémique qui n'a jamais survécu sur Tahiti. Cette pollinisation se fait donc manuellement. La vanille étant hermaphrodite, elle peut être pollinisée avec son propre pollen. Nous avons visité un temple tahitien et avons été surpris d'apprendre que des sacrifices humains s'y pratiquaient, il y a bien longtemps. En effet, lorsque des événements malheureux survenaient, les "anciens" considéraient qu'ils avaient un mauvais Karma (mana) qui devait être contré par des prières, des offrandes.... mais, si ça ne suffisait pas, il n'était pas rare de proposer des sacrifices humains. Ces sacrifices humains étaient réalisés en prélevant sur un "stock" constitué de prisonniers, d'ennemis, d'esclaves.. Quand les stocks étaient à zéro, on repartait en guerre et quand on repartait en guerre, cela engendrait des guerres de représailles. Il leur arrivait de manger certains sacrifiés pour puiser leurs forces, notamment avant de partir en guerre. Toutefois, Tahiti n'était pas une contrée où l'on pratiquait le cannibalisme par goût contrairement au triangle polynésien, englobant les Fidji, les Marquises... Dans ces contrées, on mangeait un humain par appétence ! Certains explorateurs en ont fait les frais.

Enfin, l'histoire polynésienne ne se transmettait pas par des écrits mais par les chants, les danses, les tatouages... Ces pratiques ont été interdites par les missionnaires anglais au 18ème siècle avec pour conséquence (entre autres) la perte de la symbolique des tatouages. C'est un missionnaire installé aux îles Marquises, qui a un jour eu l'idée de répertorier tous les symboles marquisiens. Les tatouages pratiqués aujourd'hui proviennent donc de cet archipel.


 
 
 

1件のコメント


jean-pierre.lalanne
2019年8月28日

Jus d’fruit jus d’fruit ... y a qu’ca de vrai !

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